lundi 27 Janvier 2014
4 jeunes gens ont réussi à se faire près de 8 000 € dans une salle de jeux de Wavre en versant un liquide douteux, probablement de l'Ice Tea, dans les machines de bingo. Le gérant n'a pas tardé à porter plainte, et quelques jours plus tard, la police a réussi à saisir les 4 malfrats.
Le 25 juin 2012, 4 voisins résidents à Bruxelles (2 hommes et 2 femmes) décident de faire un tour à la salle de jeux Le Vincennes de Wavre. Ils sont jeunes, dans des conditions financières plutôt précaires et envisagent bien de décrocher le jackpot… Sauf qu'ils n'entendent pas agir de manière légale ! En effet, une fois dans la salle, ils ont misé 50 € sur l'une des machines à bingo, puis ont versé un liquide (de l'Ice Tea selon les techniciens) dans le lecteur de carte à puces de l'appareil. La machine ne pouvant plus lire le montant de la somme misée, a accordé un jackpot de 4 800 €. Le gérant fût plutôt surpris du résultat, mais se retient à ce moment de signaler les faits.
Quelques heures plus tard dans la même journée, les 4 jeunes reviennent, et cette fois-ci, empochent 3.000 €. Le gérant finit par porter plainte le lendemain, car les machines à sous utilisées par les malfaiteurs ont été endommagées. Le liquide visqueux qu'ils ont versé dans le lecteur de carte à puces des machines provoquait un court-circuit, et dès lors, la machine déclenchait le jackpot avant d'arrêter de fonctionner. La police, de son côté, n'a guère tardé à retrouver les prévenus qui n'étaient pas d'ailleurs à leurs premiers forfaits. Ils avaient déjà tenté d'agir de la sorte au casino Golden Palace de Bruxelles, mais avaient été filmés par les caméras de surveillance.
Les faits étant clairement établis, les malfrats ont totalement reconnu leurs méfaits. Ils ont même signalé que l'astuce de l'Ice Tea ne fonctionne pas toujours, mais qu'elle avait été particulièrement fructueuse à Wavre. Ils ont également ajouté que le scénario de triche était bien structuré, chaque membre de l'équipe ayant un rôle précis à jouer. Les aveux et leur repentir apparent à dissuader le ministère public de les accabler plus encore… Celui-ci a mentionné à la fin de son réquisitoire qu'il ne serait pas contre une mesure de faveur, le jugement final étant attendu pour le 17 février prochain.