vendredi 24 Mars 2023
Le groupe IPM a décidé en accord avec ses associés de se séparer de Betfirst. Il aurait mandaté la banque Rothschild afin d'examiner les options stratégiques disponibles. Née en 2010, la marque Betfirst fait partie des références sur le marché des jeux de casino et de paris sportifs. Il est troisième en Belgique derrière Unibet et Bwin avec 180 millions de chiffres d'affaires, 480 librairies et plus de 25.000 joueurs actifs.
Betfirst obtient sa licence officielle pour opérer en Belgique en 2012. Depuis, il s'est largement imposé comme un acteur incontournable. Il est présent sur le marché digital, mais également physique via 480 librairies. La marque emploie 50 employés, dont la moitié se trouve à Malte. Chaque mois, elle enregistre 16.000 paris pour plus de 25.000 joueurs. Sur l'année écoulée, elle affiche un Net Gaming Revenue de 50 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 180 millions. À noter que Betfirst n'est que la marque du service proposé par Sagevas. Celle-ci est quant à elle détenue par le groupe IPM, un spécialiste des médias et de la presse. Elle génère d'ailleurs ¼ des résultats de la maison mère. Quant au groupe IPM, il est détenu principalement par le spécialiste français des jeux de hasard et du marketing digital, Jacques Elalouf.
À ce jour, IPM n'a pas précisé s'il souhaite vendre intégralement la marque Betfirst ou s'il souhaite ouvrir son capital à d'autres investisseurs. Le groupe souhaite d'abord faire le tour des options qui s'offrent à lui. Pour mener la mission, il a mandaté la banque Rotchild. Il est intéressant de noter que cette initiative s'inscrit parfaitement dans la tendance du marché actuel. Les opérateurs de jeux de hasard tendent en effet à ouvrir leur capital à des entités plus importantes afin de consolider leur activité. On peut par exemple citer le groupe Ardent qui a cédé sa division jeux Gaming1 au fond CVC ou le rachat de Napoleon Games en 2021 par la société roumaine Superbet.
Une source du dossier à préciser que la démarche d'IPM n'était pas en lien avec la future interdiction pour la publicité jeux de hasard qui devrait intervenir au 1er juillet.