mardi 22 Octobre 2013
Les supporters d'Anderlecht grincent des dents. Leur club favori rencontre le PSG le 5 novembre prochain, lors du match retour de la Ligure des Champions. Il ne leur a été accordé que 600 places pour raison de sécurité. Les Anderlechtois sont bien loin de digérer pareille mesure et pourraient bien manquer la rencontre. Mais rien n'est sûr.
La double rencontre de la Ligue des Champions entre le club belge Anderlecht et le club français du PSG (Paris Saint-Germain) a été jugée « à hauts risques » par les autorités du football. Conséquence : le PSG n'a reçu que 400 places pour ses supporters (le billet est à 100 euros) qui iront à Bruxelles et Anderlecht 600 places pour le déplacement sur Paris. Des 2 côtés, les autorités mettent un point d'honneur à vouloir éviter toute confrontation et tout accrochage. Il est d'ailleurs prévu que lors de leur déplacement au PSG, les supporters d'Anderlecht soient conduits au stade sous escorte policière. Tout cela est loin de plaire aux Anderlechtois qui menacent de boycotter le match.
Mais rien n'est encore définitif. Le secrétaire de l'association des supporters du club Anderlecht, Ivan Boelens, a appelé ses collègues au calme et leur demande d'attendre avec patience les décisions qui seront prises. Il déplore toutefois que les mesures de sécurité déployées soient aussi sévères. En effet, avec un quota de 600 places, certains clubs de fans d'Anderlecht ne recevront que 3 ou 4 tickets. En outre, il est fort probable que des supportes décident de leur propre chef de venir quand même à Paris sans tickets et tentent de s'introduire dans le stade. Cela risque d'être difficile à gérer.
Quant aux Français, ils ont pris des dispositions claires et précises pour que le match se déroule dans un climat paisible sans heurts. Pour commencer, la police et toutes les instances concernées par la rencontre veilleront strictement à ce que seuls les détenteurs de tickets puissent accéder au stade. D'ailleurs, aucune présence de supporter (Belge ou Français) dans les alentours immédiats du stade ne sera tolérée. Et les autorités françaises espèrent bien que le royaume belge fera de même de son côté. Le football reste un jeu et même s'il déchaîne les passions, chacun des adversaires doit pouvoir faire preuve de fair-play.