mardi 29 Mai 2018
Les paris virtuels sont considérés comme des jeux de hasard automatiques et nécessitent l'obtention d'une licence. Diverses balises ont également été déployées pour protéger au mieux le consommateur. Malheureusement, celles-ci se révèlent insuffisantes selon le député Georges Gilkinet.
Les paris virtuels ont fait couler beaucoup d'encre en Belgique depuis leur introduction. Le centre des polémiques reste bien entendu leur statut. Après plusieurs mois de flou, un arrêté royal a finalement tranché sur la question.
Pour une exploitation sans danger des paris virtuels, les autorités compétentes en matière de jeux de hasard ont instauré plusieurs règles. Celles-ci plafonnent notamment la perte horaire à 12,50 euros. Les logiciels utilisés doivent également garantir le caractère aléatoire du résultat. D'ailleurs, les opérateurs sont chargés d'informer les parieurs sur le statut fictif des évènements sur lesquels ils ont la possibilité de miser. À noter aussi qu'ils n'ont pas le droit de faire référence à une équipe, une compétition ou un joueur existant. Ce cadre légal comporte cependant des failles selon le député Georges Gilkinet. La première reste le fait qu'il est possible de proposer des paris virtuels avec des serveurs basés à l'étranger. Cela favoriserait les abus et limiterait les contrôles. Il souhaite également instaurer un délai minimal entre le moment du pari et le résultat.