samedi 12 Mai 2018
Après plusieurs mois de doute et de rebondissements, l'affaire des paris virtuels vient enfin de toucher à son terme. Un arrêté royal a en effet été publié et il autorise l'exploitation de ces jeux sur le marché belge. Bien entendu, les opérateurs qui souhaitent proposer des paris virtuels à leurs clients devront se conformer à certaines exigences.
La firme Derby s'est retrouvée dans une situation délicate en raison du statut incertain des paris virtuels sur le marché belge. Suite à une action en justice d'un de ses concurrents, elle a même été obligée de suspendre l'exploitation de ces jeux alors qu'ils constituent la majeure partie du chiffre d'affaires de certaines de ses agences. Heureusement, le gouvernement a fini par intervenir dans l'affaire. Un arrêté royal a ainsi été publié le 9 mai 2018 afin d'intégrer les paris virtuels dans la liste des jeux de hasard autorisés en Belgique. Pour pouvoir exploiter ce type d'offre, les opérateurs devront détenir une licence de classe F1, classe des Paris Sportifs. Ils sont aussi invités à utiliser un logiciel du serveur et des terminaux agréés par la Commission des jeux. À noter également que le serveur devra être situé en Belgique et que chaque joueur devra être informé du caractère virtuel de l'évènement sportif concerné par l'offre de paris. Enfin, les opérateurs ne pourront pas exploiter des noms de joueurs, d'équipes ou de compétitions existantes. Il convient aussi de noter que la perte horaire maximale est fixée à 12,50 euros par heure.
La Commission des Jeux de Hasard doit désormais rédiger des protocoles de contrôle et de spécifications techniques pour les paris virtuels. Du coup, elle a prévu deux périodes de transition pour les opérateurs qui souhaitent exploiter ces jeux. La première durera deux mois et elle permettra à ces derniers d'indiquer le nombre d'appareils qu'ils souhaitent utiliser. La deuxième quant à elle s'étalera sur trois mois. Elle doit permettre aux opérateurs de se conformer au protocole de métrologie.